samedi 10 septembre 2011

En route vers le marathon de l'Everest: On a tous un point de départ

En revenant de courir en ce matin frais et superbe, je pensais à ce qui est à venir dans deux mois et deux jours.  Je quitte pour le marathon de l'Everest.  Je me disais qu'à l'âge de 10 ans, si on m'avait dit ce que je ferais dans ma vie, je ne l'aurais pas cru.  Pas moi.  Erreur sur la personne.  Je n'avais pas confiance en moi, j'étais pourrie à l'école, je devais prendre des cours de rattrapage non seulement durant l'année scolaire mais intensivement durant les vacances d'été pour me permettre de changer de niveau à la rentrée scolaire.  J'étais très gênée (je tirais sur la robe de ma mère quand elle parlait trop fort dans un magasin) et je ne pensais pas que j'étais intelligente. Alors non, je n'aurais jamais cru quelqu'un qui m'aurait dit que je ferais tout ce que j'ai fait et ce que je m'apprête à réaliser.

Je vais aller dans les écoles pour parler de mon défi, de la Fondation en Coeur et des saines habitudes de vie.  Plusieurs projets se mettent en branle pour les sensibiliser et les impliquer "trois petits pas en coeur avec Lysanne".  Je me disais donc, en courant, que je vais leur dire d'où je viens.  Je me disais que le message à transmettre aux jeunes et aux moins jeunes, ce n'est pas que je suis spéciale, mais que je ne suis justement PAS spéciale!  Je suis comme tout le monde: j'ai mes peurs et mes doutes, mes forces et mes faiblesses et je pars de très très loin.  Que ce soit l'enfant dans la classe qui se sent tellement moche comparativement aux autres (I know the feeling !) ou l'adulte de 250 livres qui m'entend, le message est le même.  On a tous notre point de départ dans la vie.  On a le choix de se comparer et de se décourager ou de rêver 10 fois plus grand que ce que l'on croit possible, de le ressentir dans notre coeur et de faire des petits pas au quotidien.  Pour l'enfant qui se sent moche, c'est de lui dire de commencer à croire qu'il y arrivera plus tard, de rêver,  et de faire ce qu'il aime, pas à pas.  Pour l'adulte de 250 livres, c'est de ressentir dans ses trippes ce que ce serait d'être en santé et de faire des pas au quotidien. On peut choisir de se décourager en se disant: ah, je n'y arriverai pas (parce que les autres sont meilleurs que moi, j'ai trop de livres à perdre, j'ai une faille intérieur, c'est beaucoup trop de travail) ou d'avoir le courage de rêver le meilleur de nous même et de faire des pas en ce sens.
  
Je ne suis donc pas spéciale.  J'ai simplement décidé de croire qu'un jour, je ferais quelque chose de bien.  Et les "quelques choses de bien" se sont construites lentement, dans les doutes et les découragements, les succès et les réalisations.  Des fois je les aie vues venir et d'autres fois, comme le marathon de l'Everest et mes défis, c'est né d'une passion que je ne savais pas que j'aurais...

Le message ici est fondamental.  Dans tous les partages que je ferai au cours des prochains moi, ce qu'il faut retenir c'est ceci: si je suis capable, TOUT LE MONDE EST CAPABLE.  Et je le pense viscéralement, car je me rappelle très bien de mon point de départ.

Outil: On est tous capable, quand on décide non pas de regarder le sommet qui est trop loin et qui nous décourage mais de croire et de ressentir que l'on va y arriver en commençant par le premier pas aujourd'hui. 
À bientôt,
Lysanne

jeudi 1 septembre 2011

Un nouveau sommet pour une marathonienne au grand cœur - Athlétisme et course - L'Express d'Outremont & Mont-Royal

Un nouveau sommet pour une marathonienne au grand cœur - Athlétisme et course - L'Express d'Outremont & Mont-Royal

En route vers l'Everest_ Centrée sur l'essentiel

Comme à chaque fois qu'on se recentre et qu'on lâche prise, les réponses viennent et notre chemin s'ouvre.  En quelques jours seulement, voici ce qui s'est passé: 1) j'ai trouvé un nouvel agent de presse; 2) l'agent de presse que j'avais avant m'aidera pour deux émissions parce qu'elle y tient; 3) Mathieu Darche, le numéro 52 des Canadiens de Montréal a accepté de parrainer mon projet; 4) Vincent Graton le comédien a lui aussi accepté de parrainer mon projet; 5) je travaille différents dossiers que je trouve importants; et surtout 6) je me sens bien d'être revenue à l'essentiel.

Ce n'est pas la pensée magique qui engendre des résultats. Je travaille fort et je fais des petits pas avec constance même quand mes doutes refont surface.  J'ai osé communiquer avec des personnalités publiques pour leur demander de parrainer mon projet.  J'ai mangé particulièrement sainement.  J'ai pris mes suppléments de fer et de vitamines (j'ai plutôt tendance à les stocker sur mes tablettes qu'à les avaler !).  J'ai communiqué avec des commanditaires potentiels.  J'ai eu de belles discussions avec mes clients. J'ai bien travaillé mes dossiers.  Tout cela, sans me demander anxieusement: "Mais où cela me mènera t-il ?".  Je ne connais pas cette réponse et ce qui est important, c'est de me sentir utile dans ce que je fais.

 Je crois que ce qu'on appelle les "résultats" de cette semaine, viennent du fait que je suis d'abord revenue à l'essentiel (mon marathon pour la Fondation En Coeur, mon projet d'enseigner aux gens à développer et maintenir la santé par une approche globale qui met le bien-être intérieur au coeur de tout) et ensuite que j'ai fait mes petits pas rigoureusement.

Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve.  Peut-être que ma levée de fond et mon projet ne prendront pas l'ampleur que je souhaite.  Peut-être que je ne m'y rendrai même pas ! Ce que je sais, c'est que j'aime travailler à ces projets de tout coeur et que j'ai la conviction que je suis ici pour cette raison.  Comment ça se concrétisera ?  C'est le mystère qui rend la vie si savoureuse...

Outil: Revenir à ce qui est important pour soi et faire des petits pas quotidiennement même si on ne sait pas où ça nous mènera, en acceptant que nous aurons des moments de doutes et de découragements.

A bientôt !
Lysanne