Aujourd'hui, je suis allée rencontrer Pierre Mayer, Pneumologue au CHUM et spécialiste de la haute altitude. Il m'a donné de son temps une dernière fois avant mon départ pour le Népal. On a parlé acclimatation à la haute altitude, sagesse, conservation d'énergie, médicaments, quoi faire quand différents symptômes se présentent.
J'ai appris que mon VO2Max va diminuer de 40% à 5000 mètres d'altitude. Et ça, c'est si ma forme est optimale. Si je souffre du mal de l'altitude et-ou que j'ai des dérangements intestinaux et-ou un rhume, et bien là, je préfère ne pas y penser...
J'ai aussi appris que j'hyperventile ces temps-ci, ce qui explique mes symptômes de palpitation. Je croyais que c'était dû à ma pompe d'asthme. Non non, ce sont mes courtes nuits, combinées aux 1000 courriels envoyés en moins de deux mois, au travail, à l'entraînement, à la recherche de commandites, aux devoirs, à la préparation des examens d'entrée au secondaire, au développement des initiatives entourant les Trois petits pas, à la gestion familiale, etc. You get the picture right ?
Mon corps me parle, je dois l'écouter ! Ma respiration est courte, je cherche mon air et il me faut recommencer à respirer du ventre. Mon corps a besoin de son oxygène. Élémentaire mon cher Watson. Si mon corps me parlait tout haut, il me dirait: "tu en fais trop, tu ne dors pas assez, tu manges moins que ce que tu dépenses. Il est temps de prendre soin de ton corps et de ton âme avant le déploiement d'effort". Je dois l'écouter. Merci mon corps de me parler. Je t'écoute...
Pour ce dernier mois, je vais me coucher au plus tard à 10h30, manger plus de protéines, prendre mes capsules de fer, prendre mes vitamines et mes probiotiques. Évidemment, je vais continuer mes entraînements et tenter de dorlotter mes enfants un peu plus, question d'emmagasiner de l'amour pour les longues nuits froides...
Merci Pierre de m'avoir fait voir ce que je n'ai pas vu par moi-même.
Je dormirai plus tôt ce soir, après avoir respiré un peu...
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