Vol pour Lukla annulé aujourd'hui

Quelle journée décevante et fatiguante aujourd'hui.  On s'est levés à 4h00 du matin, on a déjeuné à 4h45 (!) et on était à l'aéroport à 6h00am.  À 2h00 cet après-midi, on nous disait de retourner à l'hôtel parce qu'en raison de la mauvaise température, les vols pour Lukla étaient annulés.  On a récupéré nos bagages, on a attendu l'autobus, on est retourné au jardin de notre ancien hôtel qui ne pouvait plus nous accueillir, ayant déjà donné les chambres aux prochains occupants.  On nous a trouvé un hôtel (minable) au coeur de Katmandou et nous y voilà.  Il ne semble pas y avoir de punaises sous le lit, mais on a quand même vérifié.  Je me demande aussi comment je ferai pour mettre mes pieds nus dans la douche...  Buark !  Disons que nous sommes loin de la première nuit prévue en haute montagne à Phadking !

Nous sommes arrivés ici le 14 novembre et nous y sommes encore le 17.  On a hâte que l'aventure commence.  Le pire, c'est que la température n'a pas l'air guère mieux pour demain.  On va se relever à 4h00 du matin et j'ai bien peur que nous nous retrouvions dans la même situation demain après-midi.  Je ne veux pas être fataliste, mais disons que la météo ne m'encourage pas tellement.  La lueur d'espoir, c'est samedi.  Il faut s'encourager avec cela parce que certaines personnes attendent depuis samedi dernier pour se retrouver dans les montagnes !  Le problème, comme vous l'avez vu sur mon ancien blog, c'est que l'aéroport est à flan de montagnes et qu'il faut une visibilité parfaite pour assurer notre sécurité.

On espère vraiment pouvoir prendre l'avion demain car ça pourrait affecter sérieusement tout le voyage.  Si on part samedi, il est probable que nous ne pourrons pas aller faire le somment de Gokyo Ri et cela réduit le temps d'acclamation optimal...  Une chose à la fois bien sûr, mais on ne peut pas faire autrement que d'y penser.

Ce ne sont pas de très bonnes nouvelles.  Ceci illustre bien que l'on a beau planifier, c'est la vie qui décide du chemin et il faut s'avoir s'ajuster. D'un autre côté, ce ne sont pas de mauvaises nouvelles non plus.  La santé est bonne, je n'ai pas de bobos de course alors tout est possible...

Je vous laisse avec quelques photos !

 Felipe le marathonien, sa conjointe et moi.  Des portugais fort sympathiques !

 Dans un petit resto ou le thé masala est délicieux et la terrasse très jolie. C'est d'ici que je vous écris.

On charge à nouveau les autobus en fin d'après-midi pour les trois groupes qui quittent pour des hôtels différents...  Nos bagages sont sur le toit !  Heureusement qu'il ne pleut pas !
Lysanne